ELECTIONS: « La valse du CEP de Gaillot Dorsainvil »

Protestation en faveur d'un candidat à la chambre
© AP Photo / Dieu Nalio Chery
Prise le 25 avril 2011

La proclamation des résultats définitifs du second tour qui s’est déroulé le 20 mars dernier raviva les doutes sur l’impartialité et donc la crédibilité du conseil électoral présidé par Gaillot Dorsinville. Les accusations ciblant ce CEP fusent de partout y compris du président élu, Joseph Michel Martelly, qui demanda à la communauté internationale de ne pas reconnaître les résultats des législatives. Opposition et observateurs s’accordent pour dénoncer les étonnantes différences avec les résultats préliminaires publiés le 4 avril. La violation de la volonté populaire est extrêmement flagrante, soutiennent-ils.

Gaillot Dorsinville, sur la défensive, a dû publier une note, ce lundi 25 avril, « en réponse à la déclaration du président élu, diffusée par plusieurs stations de radio et de télévision » et publia « en lieu et place de la liste du 20 avril dernier, une liste partielle pour les législatives ne comportant pas les noms des 19 parlementaires mentionnés dans la note du président élu ».

Pour l’histoire, il faut noter que les élections organisées par les conseils électoraux créés par René Préval (1997, 2000, 2009, 2010, 2011) n’ont jamais été transparentes et plongèrent le pays dans des crises inutiles.

J.A.