Histoire et Société
1er Juillet:
Dirigés par l’amiral Américain Caperton, ils se présentèrent comme les protecteurs des biens et des vies des nord-américains et étrangers résidant Haiti. Cette force aurait reçu l’ordre de se rendre en toute urgence à Port-au-Prince le 27 juillet suivant. Le 28, les Américains occupèrent officiellement Haiti.
2 Juillet:
Ce projet de convention prévoyait le contrôle des douanes par les Etats-Unis. Ces derniers espéraient que le président Oreste Zamor (8 Février 1914 – 27 Octobre 1914), en butte à des difficultés, se courberait aisément moyennant certains avantages. Le président leur tint tête. Ce même projet sera présenté de nouveau le 10 Décembre 1914 au président Davilmar Théodore, et finalement imposé en 1915, après le débarquement des marines.
3 Juillet:
La cruauté des hommes de Rigaud à Petit-Goâve (8 juin 1799) et Léogâne avait soulevé l’indignation de colons blancs. Vaincu un an plus tard par les troupes de Toussaint Louverture et discrédité parmi ses pairs, il s’embarqua pour la France avec Pétion et quelques uns des chefs qui l’avaient suivi dans son aventure (7 juillet 1800).
Et le 8, au cours d’une cérémonie solennelle, il le proclame devant les corps constitués de la colonie et la foule du Cap.
Les paysans entrèrent dans la ville, arrêtèrent les chefs militaires qui la commandèrent au nom des cacos (opposants au gouvernement de Sylvain Salnave) et les expédièrent à Port-au-Prince sous bonne escorte.
Président d’Haiti du 22 Avril 1971 au 7 Février 1986, succédant à son père, François Duvalier, décédé le 21 avril 1971.
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Voir: Profil de Jean-Claude Duvalier
Document rédigé par les mandataires des États-Unis, de l’ONU et l’OEA en vue d’arriver à une solution à la crise née du coup d’état du 30 Septembre 1991, et signé séparément par le président en exil, Jean-Bertrand Aristide, et le lieutenant-général Raoul Cédras.
Ce accord prévoyait, entre autres, la nomination d’un nouveau premier ministre par le président en exil, l’amnistie aux responsables du coup d’état du 30 septembre, le départ à la retraite du général Raoul Cédras et enfin le retour en Haiti du président Aristide le 30 octobre 1993. Ces termes ne furent jamais appliqués vu les exigences venant des deux parties.
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Texte dans: Une constitution dans la tourmente, pp. 188-190;Haiti-Observateur. Vol. XXIII, No. 28 (7 – 14 Juillet 1993; p. 10).
4 Juillet:
Nommé Évêque auxiliaire des Cayes, le 17 Octobre 1966. Il fut transféré au nouveau diocèse de Jérémie le 20 Avril 1972. A sa mort, il fut remplacé par Mgr. Willy Romélus.
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Voir aussi: La CEH et les Évêques d’Haiti; Église catholique d’Haiti: Évêques défunts
5 Juillet:
Très aimé des militaires malgré ses exactions et ses tendances dictatoriales, Sylvain Salnave fut proclamé empereurs par les troupes de la garnison de Port-au-Prince. Il déclina le titre.
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Voir: 14 octobre 1867: Dissolution de la chambre par le gouvernement de Sylvain Salnave
Le feu qui éclata dans un immeuble en ruines à l’angle des rues de la réunion et des Casernes ne tarda pas à se propager, attisé par un vent impétueux, et atteignit l’arsenal qui explosa. 1,200 maisons détruites, plus de 10,000 sans abris, tel fut le bilan de cet incendie.
Le premier président américain en fonction à fouler le sol d’Haiti. Il signa avec le président Sténio Vincent un agrément qui conduirait à la fin “virtuelle” de l’occupation américaine en Haiti.
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Voir: 15 Août 1934
6 Juillet:
Les Espagnols qui venaient, à l’appel de quelques Dominicains, d’annexer le pays voisin rendirent le gouvernement haitien responsable de la prise d’armes de José Maria Cabral et envoyèrent dans la rade de Port-au-Prince sept navires de guerre.
Le président Président Geffrard, qui aidait les patriotes Dominicains et avait protesté l’annexation, fut contraint d’accepter un engagement humiliante et coûteuse: rester en dehors des affaires de la colonie; refuser toute assistance aux révolutionnaires Dominicains et payer la somme de $ 200,000 à l’Espagne à titre de compensation pour les biens détruits dans les invasions du passé.
Rappelons que les Espagnols avait déjà essayé de faire chanter le gouvernement de Jean Pierre Boyer.
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Voir aussi: Tentative d’extorsion de l’Espagne sur Haiti (janvier 1830)
Qualifié d’”Opération sécuritaire” par l’ONU (Communiqué de Presse PIO/PR/148/2005), ce massacre fut mené avant l’aube par au moins quatre cents Casques bleus montés quarante chars blindés et protégés par deux hélicoptères. Cité Soleil, le plus grand bidonville de Port-au-Prince, fut qualifié de repair de bandits par la bourgeoisie haïtienne (réunie au sein du groupe 184), parce que la majorité de ses habitants resta encore attachée au mouvement Lavalas.
Suite à annonce d’une augmentation des prix du carburant (La gazoline passerait de 224 à 309 Gourdes, soit une augmentation de 38%; le gasoil de 179 à 264 Gourdes, soit une augmentation de 47%; et le kérosène se vendrait à 262 Gourdes pour 173 à la veille, soit une augmentation de 51%), la population haïtienne se mit en colère et se manifesta violemment. Moins de 24 heures après l’annonce, le gouvernement du retirer la mesure d’augmentation et le Premier ministre Jack Guy Lafontant et son gouvernement furent forcés de démissionner le 14 juillet suivant.
7 Juillet:
Les hostilités liées à la guerre civile où s’affrontaient les mulâtres alliés d’André Rigaud et les troupes de Toussaint Louverture avaient diminuées après la débâcle de Rigaud à Jacmel, mais ce dernier n’avait pas déposé les armes. Dans un affrontement au Vieux Bourg d’Aquin, les troupes de Rigaud furent à nouveau vaincues. Trois semaines plus tard, ce dernier perdit tout espoir de remporter la guerre et dut s’exiler.
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Voir aussi: 13 mars 1800
Ancien supérieur provincial des Oblats d’Haïti, ancien président de la Conférence des Religieux d’Haiti, il se trouvait en Colombie en tant que missionnaire parmi les Afro-Américains à Cartagena de Indias au moment de sa nomination. Il devint évêque titulaire du diocèse après que le Saint Siège ait accepté la démission de Mgr. Mgr. Frantz Colimon, smm le 1er mars 2008.
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Voir aussi: La CEH et les Evêques d’Haiti
À la première heure de ce jour, le président Jovenel Moise, un entrepreneur et exportateur de bananes au pouvoir depuis le 7 février 2017, fut assassiné chez lui par un commando lourdement armé. Lors de l’attaque, son épouse, Martine Étienne fut grièvement blessée et fut transportée d’urgence d’abord dans un hôpital de la capitale, puis à Miami en Floride.
Élu lors élections présidentielles de la fin de l’année 2016, le pays a connu, durant sa présidence, toute une série de crises politiques et sociales, agrémentées souvent de grèves et de manifestation violentes.
Il fut donc le troisième chef d’État à être assassiné alors au pouvoir. Les deux autres furent Jean-Jacques Dessalines (17 octobre 1806) et Vilbrun Guillaume Sam (28 juillet 1915).
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Voir aussi: Notables: Jovenel Moise
8 Juillet:
À deux heures de l’après-midi, un incendie éclata chez un marchand habitant la rue de Quartier, aujourd’hui rue Monseigneur Guilloux, et dont la maison faisait face à la caserne des grenadiers de la Garde du président. Cet incendie détruisit sept îlets et plus de 300 maisons dont l’imprimerie du Gouvernement et la Chambre des Comptes.
Président d’Haiti de 1915 – 1922 et premier président de l’occupation américaine (1915 – 1934). “Il avait été choisi… par les forces américaines, parce qu’il semblait disposé à accepter toutes les opinions de l’occupant. De plus, il recourut à la force brute des marines pour mater toute résistance (guerre contre les cacos) et faire taire toute protestation (loi martiale, loi contre la presse).”
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Source: Castor, Suzy. L’occupation américaine. Port-au-Prince; Société Haitienne d’Histoire, 1988;
Voir aussi: Notables: Sudre Dartiguenave.
Sous prétexte que la Constitution de 1987 ne répond pas aux aspirations du peuple parce qu’elle a été rédigé avec émotion dans un climat de passion, le général Henri Namphy, revenu au pouvoir à la suite du coup d’état contre le président Leslie Manigat, décide alors de l’annuler. Cette décision donna suite à une série de protestation à travers le pays. Le 17 septembre suivant, le général et son gouvernement strictement militaire furent renvoyé par des soldats de la garde présidentielle.
9 Juillet:
Laissant Haiti pour l’exil le 13 Mars 1843, il vécut sept ans à la Jamaique vivant dans un état voisin de la gêne. A son décès, il était âgé de 77 ans.
Contient des dispositions relatives au régime du travail applicable à l’opérateur et au personnel de nationalité étrangère (législation du travail applicable, réglementation en matière de service médical, dispense de permis de travail, etc.).
10 Juillet:
Héros de la guerre de l’Indépendance, il s’était distingué lors du combat de Léogâne face au général français Neterwood. Après l’assassinat de Dessalines, il se rangea du côté des républicains de l’Ouest et du Sud. Profitant d’un soulèvement à Port-de-Paix en 1807, il fut envoyé par Pétion pour appuyer les insurgés. Les troupes de Christophe le forcèrent à prendre la fuite en juillet 1807. Il se refugia alors au Môle Saint Nicolas où, pendant trois ans, il résista aux assauts de ses ennemis avant d’être emporté par un boulet. Son cadavre fut enterré sur place et son cœur expédié à Pétion.
Poète, écrivain, diseur, conteur et journaliste, Paul Roche, plus connus pour ses articles culturels parus régulièrement dans le quotidien Le Matin et en tant qu’animateur d’une émission télévisée sur la société civile patronnée par le groupe 184, fut lâchement assassiné par ses ravisseurs, et son cadavre retrouvé quatre jour après l’enlèvement.
11 Juillet:
Cette Indépendance a été reconnue moyennant une idemnité fixée à 150 millions de Francs dus sur une échéance de 5 ans. Pour payer la première tranche de cette idemnité, Boyer dut recourir à une hypothèque.
12 Juillet:
Arrêté le 7 juin 1802 après avoir été piégé par le general Brunet agissant alors sous les orders de Leclerc.
Embarqué pour le Cap des Gonaives trois jour plus tard, on l’embarqua du Cap pour la France sur le vaisseau Le Héros le 15 juin suivant. Après un voyage de 27 jours, ce dernier arriva dans la rade de Brest en ce jour.
L’arrêt de mort du précurseur de l’Indépendance d’Haiti fut alors défini. 269 jours plus tard, le 7 avril 1803, il rendit l’âme au Fort de Joux, malade et totalement isolé.
Déjà le 17 juin 1917, le gouvernement de Sudre Dartiguenave avait rompu les relations diplomatiques avec l’Allemagne, ce qui, dans le contexte, était assimilé à un acte de guerre. Il faut toutefois nous rappeler que le pays était occupé par les Américains et que cette grande guerre, comme on l’appelait à l’époque, était vieille de 4 ans.
Fameux poète Haitien et jeune frère de Beaubrun et Céligny Ardouin .
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Voir: Notables: Coriolan Ardouin
Il fut le 30ème président d’Haiti et le 33ème chef d’état. Les gouvernements militaires éphémères ont été exclus du comptage.
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Voir: 19 Juillet 1907: Naissance de Paul Eugène Magloire
13 Juillet:
Poète, conteur, nouvelliste et historien, Ignace Nau fut l’un des pionniers de la littérature haitienne.
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Voir: Notables. Auguste Ignace Nau
Directeur du Lycée de 1938 à 1951, Pierre Faubert, un éducateur avant tout passa à l’histoire comme un diplomate pour avoir négocié la version finale du Concordat de 1860.
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Voir: Notables. Profil de Pierre Faubert
14 Juillet:
A sa libération, après 18 mois d’emprisonnement, il se lança dans une guerrilla sans merci contre le régime qu’il avait servi. Les forces du gouvernement finirent par avoir raison de lui le 14 juillet 1963.
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Voir aussi: Notables Haïtiens: Clément Barbot
Duvaliériste de première heure et co-créateur des tontons macoutes (VSN), Clément Barbot, l’homme de confiance, devint un ennemi juré de son protecteur, François Duvalier qu’il essaya de renverser en se lançant dans une guérilla urbaine contre son régime. Il fut tué par les forces gouvernementales en compagnie de deux de ses frères.
16 Juillet:
Pacte entre les forces politiques représentées par certains partis politiques et les parlementaires au local des Nations-Unies à New York. Les signataires de ce pacte se sont engagés à observer une trêve politique dans le but d’assurer le retour pacifique du président Aristide.
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Texte dans: Une constitution dans la tourmente , pp. 191-193.
17 Juillet:
Nommé pour un mandat de quatre ans par une Assemblée nationale fraîchement élue, Boisrond Canal qui remplaça Michel Domingue fut emporté trois ans plus tard par une bourrasque insurrectionnelle alimentée par des partisans de Boyer Bazelais, chef de file du parti libéral.
Pratiquant la politique du “lese grennen” (laisser faire), le général président fit face à toutes sorte de difficultés durant sa présidence qui débuta exactement trois ans plus tôt.
18 Juillet:
Cette loi vint entériner la déclaration du Comité des Gonaives, en date du 23 décembre 1858, qui avait aboli le régime impérial et proclamé le rétablissement de la République, remettant en vigueur la Constitution de 1846. Les articles 62, 71, 111, 132, 133, 137, 167, 182, 192 et 193 de cette Charte furent alors modifiés.
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Voir: 25 Août 1846, 26 Août 1849, 20 Septembre 1849; 11 décembre 1860
19 Juillet:
Né à Quartier Morin, commune du Cap-Haitien dans le Département du nord d’Eugène François et de Philomène (Matthieu) Magloire… (lire la suite)
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Voir: 12 Juillet 2001: Décès de Paul E. Magloire
20 Juillet:
(Voir: Notables: Anténor Firmin)
Président d’Haiti, du 16 Août 1946 – 10 Mai 1950. Estimé décéda à New York où il vivait en exil. Magloire fit rapatrier sa dépouille et lui fit des funérailles nationales et des honneurs dignes du chef d’état.
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Voir: 10 Mai 1950: Coup d’état contre le président Dumarsais Estimé; Notables et Personnalités: Dumarsais Estimé
21 Juillet:
Pour collecter les fonds destinés à la construction de cette ville, jamais tout à fait achevée, et construite sur l’emplacement de la commune de Cabaret, François Duvalier, choisit son homme de confiance, Luckner Cambronne († 24 septembre 2006 ), alors député de Cabaret. Celui-ci mit sous pied une vaste opération financière qui finalement se dégénéra en une sorte de racket, allant jusqu’à menacer ceux qui refusaient leurs contributions ou simplement se montraient réticents. Des déductions furent prélevées, sans préavis, sur les chèques de tous les employés de l’état.
22 Juillet:
Par ce traité, l’espagne céda à la France la partie orientale de Saint-Domingue. La colonisation française de l’île entière est officielle. Toutefois, pour des raisons incompréhensibles, la France se montra peu intéressée à cette partie de l’île, et les colons espagnols ne furent nullement inquiétés.
Le général Jean-Jumeau, qui avait fait sienne la cause de Firmin, prend la direction de Port-au-Prince à la tête d’une armée de 2.000 hommes. L’amiral Killick, l’accompagne par mer. La nouvelle de l’arrivée de Jean-Jumeau sema la panique à Port-au-Prince.
Ces amendements modifient la forme du pouvoir exécutif en créant la position du premier ministre et en donnant au président le droit de nommer son successeur.
Selon les résultats officiels publiés par le Ministère de l’intérieur dirigé alors par Roger Lafontant, 99.98% votèrent en faveur des amendements.
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Voir: Texte de la Constitution de 1983
23 Juillet:
La Convention nationale reconnaissant les services rendus par Toussaint l’éleva à ce grade. Trois mulâtres,Villatte, Rigaud et Louis-Jacques Beauvais, reçurent ce même jour les mêmes distinctions.
14 amendements à la Constitution de 1935 furent votés. Ils seront ratifiés et promulgués par l’Assemblée nationale le 8 Août suivant.
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Voir: Texte de la Constitution de 1935 et ses amendements
A la suite d’un litige opposant des pays de Jean-Rabel ( Department du Nord-Ouest ), membre d’une coopérative à certains grands propriétaires terriens (grands dons), un massacre perpétré par des alliés des grand dons s,ensuivit. Plus de 200 paysans furent tués.
24 Juillet:
Boyer promulgua une loi déclarant propriétés de l’Etat tous les biens appartenant à l’Église catholique. Cette action fut assimilée à une revanche du chef-d’état haitien contre l’Archevêque de Santo Domingo qui refusa de se transférer à Port-au-Prince, à la demande de Boyer.
Cette révolution débuta à ouanaminthe le 2 février 1911 par un groupe de généraux s’opposant au gouvernement du président Antoine Simon. Ils virent leur nombre grossir quand des rebelles venant de Ferrier (7 mai 1911) firent cause commune avec eux. Le général Cincinnatus Leconte prit ensuite la tête des rebelles, se rendit à Port-au-Prince pour se faire proclamer président après que Antoine Simon eut abandonné le pouvoir.
Le Diocèse du Cap-Haitien ayant été élevé au rang d’Archidiocèse, Mgr. François Gayot , qui le dirigea depuis 1974, fut nommé Archevêque. Durant la cérémonie d’investiture, on impose au nouvel archevêque le “pallium” (Canon 355, 437).
Le pallium est cette bande de laine blanche ornée de croix de soie noire et aux extrémités également noires, symbolisant la brebis que le Bon pasteur porte sur ses épaules. C’est un signe de la communion des évêques avec le Pape, Successeur de Pierre.
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Voir:Notables et personnalités: Mgr François Gayot
25 Juillet:
René Préval voulant remplacer Rosny Smart, premier ministre démissionnaire (Voir: 9 juin 1997), fit appel à ce fonctionnaire de la BID. Cette nomination fut rejetée le 26 août par la Chambre des députés pour des raisons de procédures.
26 Juillet:
Lourdement armés, 52 rebelles menés par Charles de Delva et Ermane Robin, prirent la d’assaut le palais national. Le président prit poudre d’escampette et se refugia au Consulat français.
Le lendemain, le général Charles Oscar Etienne, chef de la police de Port-au-Prince, fit massacrer les prisonniers politiques détenus au pénitencier national dont l’ancien président d’Haiti, Oreste Zamor.
Ces événements devinrent le prélude de l’une des périodes la plus humiliante de notre histoire.
27 Juillet:
Une révolte populaire se déclencha à la suite du massacre des prisonniers politiques exécuté par Charles Oscar, chef de la police de Port-au-Prince, sur l’ordre du président Vilbrun Guillaume. Les deux qui avaient cherché asile dans des missions diplomatiques (consulat dominicain pour Oscar et français pour Sam). Une populaire en furie, se rendit dans ses légations, les arracha pour ensuite les lyncher. Les Américains qui avaient pris position dans le port du Cap-Haitien reçurent l’ordre de se rendre en toute urgence à Port-au-Prince. Ils y débarquèrent le lendemain et occupèrent officiellement Haiti pendant 21 ans
28 Juillet:
“Originaire du département de l’Ain, avocat [Sonthonax] s’attacha aux Girondins et fut associé à Polvérel. Son premier séjour à Saint Domingue dura près de deux ans (Septembre 1792 à Juin 1794); il y revint comme agent commissaire du Directoire en Avril 1796 et en fut chassé par Toussaint Louverture (22 août 1793). A son retour en France, il siégea au Conseil des 500. Déporté après le 18 Brumaire, il ne tarda pas à revenir à Paris, mais se retira bientôt dans son [département] où il mourut.”
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Source: Gabon P.A. Histoire religieuse d’Haïti , pp. 38-39.
Le débarquement s’opéra sans résistance. Le seul soldat qui osa défier l’envahisseur en refusant de quitter son poste et apparemment fit feu sur eux fut éliminé sans peine.
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Source: Brierre, Jean F. Le petit soldat : causerie prononcée à l’Association des étudiants en droit. [Port-au-Prince] : Imprimerie haïtienne, 1934.
Fondés par un décret-loi du président Elie Lescot, les Gardes Côtes avaient de mission de surveiller et de protéger les côtes d’Haiti. Après l’aventure du 24 Avril 1970 , ce corps fut rebaptisé “Marine Haïtienne”.
Attaques perpétrées contre l’Académie Nationale de Police et des commissariats de Mirebalais, de Hinche et des Belladères et qui ont fait, parmi les policiers, cinq (5) morts dont le directeur administratif de l’Académie de police, le commissaire Jean Eddy Cantave, et quatorze (14) blessés.
29 Juillet:
Alors que le président Légitime, élu par l’Assemblée nationale le 16 décembre 1888, faisait face à une insurrection dans le Nord, Antoine Simon qui commandait le Département du Sud, rejoigni le choeur des voix discordantes et mit son arm/e en marche contre le gouvernement siégeant à Port-au-Prince. Cinq jours plus tard, Jacmel entra, pour la deuxième fois, en rebellion contre le president François Denys Légitime qui décida alors de tout abandoner et de prendre le chemin de l’exil.
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Voir: 4 août 1889 ; 22 aout 1889
Ratifiée par voie référendaire le 2 juin 1935, la Constitution de 1935 subit en ce jour ces premières modifications. 14 articles furent donc amendés. Ils auront été promulgués par l’Assemblée nationale le 8 Août suivant.
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Voir: 2 Juin 1935; 29 Juin 1939 et 19 Avril 1944
Alix Pasquet, Henri Perpignant, Philippe Dominique venant de Miami et accompagnés de mercenaires Américains s’emparèrent des Casernes Dessalines et ordonnèrent à Duvalier de démissionner. Ils furent mis en déroute par des forces fidèles au président. Ce dernier retint par la suite le 29 Juillet comme la date symbolique de la création des Volontaires de la Sécurité Nationale, les tontons macoutes .
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Voir: Profil de François Duvalier
30 Juillet:
Ce contrat de concession portant création de la Banque Nationale d”Haiti fut signé avec la Société générale de crédit industriel et commercial. La nouvelle institution bancaire fut une société anonyme française, au capital de 10.000.000 de francs et assura le service de la trésorerie générale . Elle fut d’abord logée dans une maison particulière à la rue bonne foi.
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Source: Port-au-Prince au cours des ans. Vol. 3: la métropole haïtienne du XIXème siècle 1804-1888 ; p. 252.
Mgr. Morice fut le premier Évêque des Cayes. Il démissionna le 18 Juin 1914.
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Voir: Évêques défunts
31 Juillet:
Ayant pour secrétaire le Baron de Vastey, cette commission était chargée de présenter des projets de loi qui devaient être discutés au Conseil privé du roi Henry 1er., et ensuite au Grand Conseil de l’État.
Cette autorisation pavera la route pour l’invasion du 19 Septembre 1994.
Date de création: 7 juin 2000
Date de révision : 8 décembre 2023