7650.100.- Forteresses et Monuments historiques

Classification Géographie et Tourisme

 

monuments historiques

Citadelle Henri


Commune: Milot
Département: Nord
Latitude: 19° 31′ 34.32″ N
Longitude: -72° 14′ 25.12″ O

Perchée à une altitude de près 980 mètres sur les sommets du Bonnet à l’Évêque, montagne faisant faisant partie du Massif du Nord. La plus grande forteresse militaire de la Caraïbe, elle occupe une surface d’un hectare et fait partie du Le Parc National Historique connue sous le nom de Citadelle, Sans-Souci, Ramiers.

Construite par Henri Christophe, elle fut fut inaugurée en 1813.

Forteresse constituée de 14 parties principales qui se soutiennent et se complètent, elle pouvait alors abriter une garnison d’un peu plus de 2000 hommes.

Citadelle de Platon


Commune: Milot
Département: Sud
Latitude: 18°16’0.01″ N
Longitude: -73°52’59.99″ O

Forteresse impressionnante dont l’emplacement offre une vue magnifique de la vallée et de la baie avec l’île à vache pour décor.

Sa construction fut à la charge de Nicolas Geffrard, l’un des signataires de l’acte de l’indépendance et père du président Guillaume Fabre Geffrard. Comme nombre de structures datant de la même époque et construite la même intention, elle est en ruines. Son état ne réduit pourtant pas sa valeur historique. Il est d’ailleurs le lieu de sépulture de Geffrard (père).

Complexe des Ramiers


Commune: Milot
Département: Nord
Le site des Ramiers semble avoir une tour servant d’avant-poste pour la défense à la fois du Palais Sans-Souci et de la Citadelle. Aujourd’hui, il est vu comme un petit plateau avec des sous-fondations et quelques pans de murailles. Le site offre un panorama superbe et offre une vue imprenable sur la Citadelle, avec son immense silhouette se détachant sur la ligne d’horizon vide.

Fort Drouet


Commune: Arcahaie
Département: Ouest
Latitude: 18°53’53.32″ N
Longitude: -72°24’27.31″ O
Drouet est un bâtiment imposant avec un mur de paramètre épais, atteignant plus de cinq mètres de haut à certains endroits. Il est perché sur une colline dominant la côte des Arcadins, une position permettant à la garnison cantonnée dans ce fort d’observer les activités dans le golfe de La Gonâve et la vallée de l’Artibonite. De ce fort Drouet on peut galement avoir une vue du Fort Delpeche (1804), situé un peu à l’ouest, dans la colline surplombant Williamson et Carriès.

Fort Picolet


Commune: Milot
Département: Nord
Longitude: 19˚ 46′ 57.50″ N
Latitude: -72˚ 11′ 21.45″ O
Adossé à une falaise, à l’extrême nord de la baie du cap, Fort-Picolet fut construit entre 1736 et 1741.À l’arrivée de l’expédition française commandée par Leclerc, il était à la commande d’Henry Christophe. La vue du fort et la tenacité de ce dernier retardèrent le débarquement des Français au Cap, le beau-frère de Napoléon. Picolet retarda le débarquement des Français.En décembre 1888, après la mort de Séide Télémaque survenue deux mois plus tôt à Port-au-Prince, les rebelles du Cap-Haitiens se servirent du fort empêcher l’entrée dans la rade de la ville du navire  » Toussaint-Louverture  » envoyé par le gouvernement de port-au-Prince pour mâter la rébellion.Aujourd’hui, le fort suscite encore la curiosité de touristes locaux et internationaux, malgré la perte de son identité. Il est en effet devenu une appropriation des adeptes du vodou.

Fort Jacques


Commune: Kenscoff
Département: Ouest
Longitude: 18° 28′ 14″ N
Latitude: -72° 16′ 10″ O

Le Fort Jacques fait partie de ce réseau de fortresses construite dans les premières de l’indépendance pour protéger la nation contre une possible invasion des Français. Construit par Alexandre dans les hauteurs du morne Calebasse à une altitude de 1238 mètres, il porte le nom du Fondateur, Jean Jacques Dessalines. Par sa position, il domine non seulement la plaine du Cul-de-Sac et la ville de Port-au-Prince, mais aussi le plateau de la Coupe-Charbonnière, position hautement stratégique permettant de prendre la ville de Port-au-Prince à revers.

Fort Marfranc


Commune: Marfranc: Marfranc: Arrondissement de Jérémie
Département: Grande Anse
Latitude: 18°34’60 » N
Longitude: -74°13’0″ O

Situé dans les hauteurs de Marfranc, entre Jérémie et Dame-Marie dans le Département de la Grande Anse, le Fort Marfranc a été construit après l’indépendance par Lauren Férou, un général de division de l’armée indigène triomphante. Il se trouve à l’emplacement d’une habitation appartement durant l’époque coloniale à un certaine capitaine Marfranc, officier de la première compagnie de gendarmes. Surplombant la ville de Jérémie et des environs, il fait partie de ce réseau de forteresses construites comme système de défense de la nouvelle nation.

Durant l’occupation, le fort avait servi de base militaire aux occupants.

Fort Ogé


Commune: Bas Cap-Rouge: 1ère section de la commnune de Jacmel
Département: Sud-Est
Latitude: 18° 16′ 29.4″ N
Longitude: -72° 28′ 49.5″ O

Fort construit sur l’ancienne habitation d’un colon français nommée Benjamin Ogé sous la direction de Magloire Ambroise, le Fort Ogé fai partie du reseau de de système défense constuit après l’indépendance en vue de sauvegarder l’indépendance de la nouvelle nation contre une possible invision de l’armée des puissance coloniale de l’époque.

 

Fort Saint Joseph


Commune: Fort-Liberté
Département: Nord-Est
Latitude: 19°40’2.39″ N
Longitude: -71°50’13.79″ O

Nommé Fort Dauphin à sa construction, qui débuta le 8 août 1730, ce fort servait de vigies face aux menaces que représentaient les Espagnols qui occupaient alors la partie orientale de l’ile et trouvaient à peu de distance de la ville qui portait également le nom de Fort-Dauphin.

L’histoire rapporta qu’il fut construit sur l’ordre de Louis XV et ses travaux furent supervisés par le gouverneur de la colonie, Etienne de Chastenoye. Se trouvant sur un promontoire rocheux, position qui permettait aux garnisons qui le gardaient d’observer aussi bien la ville que la baie, ses vestiges permettent encore aujourd’hui aux visiteurs d’admirer les deux panoramas.

Le fort fut cependant capturé en 1794 par les Espagnols et le commandant français, arrêté, condamné aux travaux forcés fut envoyé au Mexique pour purger sa peine.

Fort Saint Louis


Commune:  Saint Louis du Sud
Département: SudConstruit en 1705.

Forts de Marchand-Dessalines


Commune: Dessalines
Département: ArtiboniteMarchand, rebaptisé plus tard Dessalines, fut la première capitale d’Haiti, le siège du gouvernement et le lieu de résidence officiel de Jean-Jacques Dessalines. Par ce, la ville devait protégée, comme d’ailleurs le reste du pays contre un possible retrour des Français vaincus à Vertières le 18 novembre 1803. La construction de forts un peu partout, surtout dans les hauteurs et avec une vue claire de la ville avoisinante, fit partie du système de défense de la nouvelle nation.Ainsi, sic forts furent construit autour de la première capitale pour assurer la protection du siège du gouvernement:

  1. Fort Décidé: Couvrant une superfice de 800 m², il offre au visiteur une vue saisissante sur la ville et la Vallée de l’Artibonite.
  2. Fort Innocent: Servait de résidence seondaire à Innocent, un des fils de Dessalines, d’où son nom.
  3. Fort Madame: d’une superficie de 2,200 m²
  4. Fort Doko: d’une superficie de 300 m²
  5. Fort Fin-du-monde: d’une superficie de 1000 m² et placé à une altitude beaucoup plus élevée que les autres.
  6. Fort Culbuté ou La source: Le seul fort se trouvant au niveau de la ville, il défendait son entrée et les sources d’eau.

Les travaux de tous ces forts dont le plan a été conçu par Dessalines lui-même, ont été exécutés par l’ingénieur Zenon aidé d’un officier d’artillerie nommée Lavelanet.

Le Monument de Vertières


Département: Nord
Ville: Cap-Haitien
Latitude: 19 44′ 00″ N
Longitude: -72 13′ 28″ O

Le Monument de Vertières, se trouvant à l’entrée du Cap-Haitien (19.7361° N, 72.2209° O) commémore un moment glorieux de notre histoire qui prit note de la bravoure de nos ancêtres dans leur quête de liberté. Verières fut le lieu de la bataille décisive qui se solda par la capitulation de derniers contingents de l’armée expéditionnaire et conduisit, après une victoire exaltante des anciens esclavesà la proclamation de l’Indépendance d’Haiti le 1er janvier 1804.Ce monument rend hommage aux héros de l’Indépendance.

Palais Sans-Souci


Commune: Milot
Département: Nord
Longitude: 18° 32′ 56.6″ N
Latitude: -72° 20′ 19″ O

Situé à 15 km du Cap-Haïtien, le palais Sans-Souci est un bâtiment construit par Henri Christophe comme, à la fois résidence royale (avec des salles d’apparat et de réceptions, le cabinet de travail du monarque, les appartements privés des monarques princes et princesse etc..) et siège de l’administration du royaume.

Le chantier qui débuta en 1811 fut achevé en 1815. Entouré de massifs montagneux couverts d’une végétation luxuriante, l’ensemble était agrémenté de jardins, de bassins et de fontaines et rivalisait rivalisait avec les plus beaux palais d’Europe à l’époque. au palais étaient rattachés une distillerie, des magasins d’artillerie, et une fonderie.Le palais fut pillé après la mort de Christophe le 8 octobre 1820 et avec l’arrivée de Jean-Boyer et de sa suite. Les gouvernements successifs indifférents le livrèrent à l’abandon. Le tremblement de terre de 1842 et l’infiltration des eaux des pluie achevèrent l’oeuvre de destruction.

Il est aujourd’hui en ruine, malgré des démarches de néttoyage du Gouvernement Sténio Vincent et une tentative de restoration entreprise par le gouvernement de Jean-Claude Duvalier et confiée à l’architecte Haitien Albert Mangonès.

  • « Citadelle, Sans-Souci, Ramiers. Les menaces » Bulletin de l’ISPAN, No 11, 1er avril 2010.
  • « La Citadelle Henry : ‘un monument qui le mît debout' »Bulletin de l’ISPAN, No 28, 1er septembre 2011.
  • « La Citadelle en chantier » Bulletin de l’ISPAN, No 35, 1er septembre 2013.
  • « Le Drouet redécouvert »,  Bulletin de l’ISPAN, No 4, 1er septem 2009; pp 1-3.
  • « Le fort Jacques: le monument historique le plus visité d’Haïti » Bulletin de l’ISPAN, No 7, 1er décembre 2019.
  • « Les fortifications de Marchand-Desslaines (1ère partie) », Bulletin de l’ISPAN, No 3, 1er août 2009; pp 1-3.
  • « Les fortifications de Marchand-Desslaines (suite et fin) », Bulletin de l’ISPAN, No 5, 1er octobre 2009; pp 1-2.
  • « Le Picolet: verrou de la défense du Cap » Bulletin de l’ISPAN, No 28, 1er avril 2011.
  • Curci, Stephanie. “Mapping Haitian History: A Photo Essay.” Journal of Haitian Studies, vol. 14, no. 2, 2008, pp. 120–130.
  • Daniels, Douglas Henry. « The Citadelle and Cap-Haïtien: Photo Essay. » Journal of Haitian Studies, vol. 10, no. 2, 2004, pp. 151–152.
  • Daudier, Valery. « Fort-Ogé Sauvera-t-Il La Communauté De Bas-Cap-Rouge ? » Le Nouvelliste, Haiti, 27 Sept. 2013, lenouvelliste.com/article/121930/fort-oge-sauvera-t-il-la-communaute-de-bas-cap-rouge.
  • Delatour, Patrick. “Citadelle, Sans-Souci, Ramiers : trois monuments, un symbole de liberté” Museum International (Edition Francaise) v62 n4 (Decembre 2010): 15-21.
  • Jeffs, Wallace. « Monuments to Haiti’s Only King. » Negro History Bulletin, vol. 32, no. 6, 1969, pp. 11–13.
  • Monroe, J. Cameron. « New Light from Haiti’s Royal Past: Recent Archaeological Excavations in the Palace of Sans-Souci, Milot. » Journal of Haitian Studies, vol. 23, no. 2, 2017, pp. 5–31.
  • Trouillot, Henock. « Les Ouvriers De La Citadelle Et De sans-Souci. » Revista De Historia De América, no. 98, 1984, pp. 49–68.
  • Wilson, Victor-Emmanuel Roberto, and Jacqueline Van Baelen. “The Forgotten Eighth Wonder of the World.” Callaloo, vol. 15, no. 3, 1992, pp. 849–856.

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Date de création: 28 décembre 2017
Date de révision : 23 décembre 2023