6420.043.- Profil de Jean Bertrand Aristide

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Elu deux fois président d’Haiti, Jean Bertrand Aristide, surnommé « Titide », est né le 15 juillet 1953 à Port-Salut, ville côtière du département du Sud. Il fit ses études primaires et secondaires respectivement chez les Salésiens de Don Bosco et au Collège Notre Dame du Cap, dirigé par les religieux de la Congrégation de Sainte Croix.

En Août 1974, il se retrouva au noviciat des Salésiens qui accueillait, à la Vega, ville de la république voisine, des jeunes aspirants à la vie religieuse salésienne. Après une année de noviciat, Jean Bertrand Aristide retourna en Haiti pour ses études de philosophie scolastique à la section de philosophie du Grand Séminaire Notre-Dame situé à Cazeau.

De 1977 à 1979, suivant ainsi le curriculum de formation et d’études de la congrégation fondée par Don Bosco, il fit son stage pratique et résida au presbytère de l’église paroissiale de Sainte Croix à la Croix des Missions. durant ces années de stage pratique, Aristide compléta ses études de psychologie à l’Université d’Etat d’Haiti et fonda un groupe de jeunes dénommé « Lili Leaders ».

En automne de 1979, il s’envola pour Israël pour des études théologiques, dernière étape de sa préparation au sacerdoce. Il y séjourna trois ans et revint en Haiti au commencement de l’été de 1982 pour se faire ordonner le 3 juillet par Mgr Willy Romélus, évêque de Jérémie.

A la suite de son ordination, il fut envoyé à la communauté des Salésiens desservant l’église paroissiale de Saint Joseph située aux coffins du marché de la Croix-des-Bossales à Port-au-Prince. Aristide se fit remarquer, pour la première fois, du gouvernement de Jean Claude Duvalier, après une homélie où il dénonçait la misère et l’exploitation dont est victime la majorité du peuple Haitien et, en des termes à peine voilés, pointait du doigt les responsables de cette situation.

De Saint Joseph, Aristide fut envoyé au Canada pour des études de théologie biblique à la suite desquelles il revint en Haiti en Janvier 1985 pour se faire assigner la responsabilité du Centre des Arts et Métiers dirigé par les Salésiens aux Cayes. Son séjour dans la métropole du Sud ne dura que quelques mois, puisque en Octobre 1985, nous le retrouvions à Port-au-Prince comme responsable des études à la, jusque là, vénérable École des Arts et Métiers (Enam). La chapelle publique, annexée à cette école lui donna un pupitre qu’il ne tarda pas à monopoliser. Ses homélies centrées autour des thèmes de justice, d’exploitation et de dignité attirèrent des foules aux oreilles de qui ses paroles résonnèrent comme des échos de leurs murmures et de leurs plaintes.

Sa verve lui créa d’ardents admirateurs, mais aussi des ennemis acharnés. Ce sont donc ces ardents admirateurs qui, en Mai 1986, à la suite d’une fausse alerte, prirent en otage les membres de la communauté de l’Enam et quelques-uns de ses supérieurs qui voulurent le protéger en lui donnant un ré-assignement que ses supporteurs prirent pour un exil. Le démenti du vice-provincial salésiens d’alors, qui nia alors toute tentative d’exil, ne calma pas l’esprit surchauffé des admirateurs qui multiplièrent des manifestations en sa faveur.

Dès lors, sa renommée déborda les cadres de Port-au-Prince et créa une certaine peur chez le Conseil National de Gouvernement (CNG). Il devint la cible du gouvernement et de ses alliés qui essayèrent à plusieurs reprises de l’assassiner. L’une des ces tentatives se solda par l’incendie de la chapelle publique de Saint Jean Bosco le 11 septembre 1988. Aristide n’eut la vie sauve que grâce à l’intervention robuste de ses confrères salésiens qui, pendant des jours essayèrent de le protéger aussi bien de ses admirateurs que de ses ennemis qui continuèrent de proférer publiquement des menaces à son endroit.

Le coup d’état du 17 Septembre 1988 donna une occasion à ses supporteurs de regagner à nouveau les rues en relançant la rumeur de l’exil. Chaque manifestation ajouta une certaine étendue à sa renommée et l’immergea dans un bourbier politique avec des engagements socio-politiques contraires au charisme des Salésiens; situation qui l’éloigna de son apostolat et le poussa à désobéir les ordres de ses supérieurs. Les refus d’obtempérer conduisit à son expulsion de la Congrégation des Salésiens à la fin de l’année 1988.

Cette expulsion le délia de certaines de ses obligations religieuses et aussi, le rend libre de mener sa lutte en faveur des pauvres. La traduction de cette liberté se manifesta d’abord par une meilleure structuration de « La Fanmi Se Lavi », une organisation de charité qu’il avait créée une année auparavant et qui accueillait des enfants de la rue, en leur fournissant un gîte, une éducation rudimentaire et un soutien moral, ensuite, par sa décision de se présenter aux élections présidentielles de 1990 sous la bannière du FNCD.

Sa candidature galvanisa la majorité du peuple qui jusque là, se montrait peu intéressé aux prochaines comices ayant été par deux fois berné et abusé. Après une campagne de quelques six semaines, qu’il assimila à un « Lavalas » (en créole: un torrent créé par de fortes et longues adverses et emportant tout sur son passage), Aristide est élu président d’Haiti le 16 Décembre 1990.

Sa prestation de serment eut lieu le 7 février 1991, un mois après que ses supporteurs eurent obligé l’armée à déjouer une tentative de coup d’état orchestré par Roger Lafontant, un ancien membre fort des régimes des Duvaliers. Pendant les premiers mois de son gouvernement, le nouveau président essaya de purger l’armée, l’administration publique et de réduire les actes de banditisme. En même temps, il aliéna le parlement par certains de ses choix et actions. Chaque acte posé suscita l’admiration de ses supporteurs et l’endurcissement de ses ennemis. Le mécontement de ses derniers fut à l’origine du violent coup d’état du 30 septembre 1991 qui le força à s’exiler d’abord au Vénézuela et ensuite aux Etats-Unis d’Amérique.

Pendant son exil, Jean Bertrand Aristide démontra une véritable habileté diplomatique et politique et finit par convaincre l’administration de Clinton et les organismes internationaux intéressés aux dossiers d’Haiti à ne reconnaître que son gouvernement en exil, obligeant ainsi les acteurs du coup d’état à négocier son retour. Pour forcer la main à ses derniers, un embargo fut imposé au pays à sa demande.

Malgré la répression et malgré l’embargo qui terrassa une économie déjà moribonde, les Haïtiens, dans leur grande majorité soutinrent le président en exil. Le soutien des Haïtiens de l’intérieur, la pression de ceux de l’extérieur, la sympathie des congressistes noirs des États-Unis finirent par pousser les Américains à le rétablir dans ses fonctions. Le 15 octobre 1994, protégé par des militaires de la plus grande puissance du monde, Aristide revint en Haiti après un exil de trois ans. Le seul coup marquant de ses derniers dix-huit mois au pouvoir fut l’élimination des Forces Armée d’Haiti sans les pré-requis constitutionnels et la création d’une force de police nationale.

Les élections du 15 Décembre 1995 ont consacré la victoire de son poulain René Garcia Préval, son ancien premier ministre. Devenu simple citoyen le 7 février 1996, il mena une vie discrète préférant manipuler les ficelles dans les coulisses. Il épousa le 20 janvier 1996 Mildred Trouillot, une citoyenne américaine née de parents Haïtiens et l’un des avocats-conseil du gouvernement en exil, qui lui donna deux filles: Christine et Michaëlle. Il créa la « Fondation Aristide pour la Démocratie », une sorte de centre de réflexion sur la politique et un laboratoire d’économie sociale. Sa villa à Tabarre devint un lieu de rendez-vous et de passage obligé des dignitaires visitant ou en mission en Haiti.

Pour préparer son retour au pouvoir, il fonda un parti politique dénommé « Pati Fanmi Lavalas » en 1996. Devant ces velléités, certains des grands ténors du mouvement lavalas des premières heures refusèrent d’emboîter le pas et se constituèrent en opposition. Les candidats de son parti sortirent victorieux des élections du 21 Mai 2000; élections décriées par les opposants et certaines organisations internationales comme une massive fraude en faveur des lavalassiens.

La Convergence Démocratique née du refus d’accepter le résultat des élections du 21 mai bouda les partielles de repêchage et boycotta les présidentielles du 26 Novembre. Jean Bertrand Aristide fut élu président pour un deuxième non consécutif terme. Il fut inauguré le 7 février 2001 dans une atmosphère de crise politique. En effet, ce même jour, au local de la Convergence Démocratique, les membres de cette coalition assistèrent à la prestation de serment de Maître Gérard Gourgue à titre de président provisoire chargé, dans les deux prochaines années, d’organiser des élections, un geste symbolique démontrant la gravité de la situation.

Trois ans après sa prestation de serment, cette coalition s’accrocha à ses prises de position. Aidé de facteurs connus: l’embargo non-déclaré, la violence de certains partisans d’Aristide baptisés « chimères« , la corruption généralisée de son gouvernement et de facteurs non prévus comme par exemples, l’émergence du « groupe des 184 » dirigé par l’Haitiano-américain d’origine libanaise André Apaid, le meurtre dans des circonstances obscures dAmiot Métayer, un ancien partisan et un évadé de prison dont la tête avait été réclamée par la communauté internationale, et la prise de certaines villes du Nord par les partisans du quartier populaire de Raboteau (Gonaives) d’Amiot ci-devant « Armée cannibale » constitués désormais en Front de résistance révolutionnaire aidés des anciens membres des Forces Armées, elle haussa même le ton.

Le groupe des 184 changea les donnes politiques et arriva même à éclipser l’opposition traditionnelle regroupée au sein de la Convergence. Avec ses grands moyens financiers (il regroupa entre autres les associations patronales), ses connaissances des corridors enchevêtrés du lobbyisme international et des sympathies dans certaines ambassades à Port-au-Prince, les décideurs internationaux finirent par lui accorder une oreille attentive.

Après donc une intense campagne de dénigrement relayée par la presse internationale, le président Aristide, qui avait suscité d’immenses espoirs en 1990, parmi les pauvres et ceux snobés par les classes politiques, mais qui n’avait jamais été accepté vraiment par les détenteurs du pouvoir économique, de certains membres du haut clergé et de l’élite politique qui ont d’ailleurs tout fait pour saper ses gouvernements, aurait donc été forcé de démissionner et quitter Haiti au matin du 29 février 2004. Avec cette fin de gouvernement, les Haïtiens du bas échelon social perdraient à jamais leur chance de participation à la vie politique de leur pays, comme citoyens à part entière.

L’ancien président, pendant sept ans, séjourna en Afrique du Sud aux frais du gouvernement de ce pays. Pendant ce séjour, il acquit une solide connaissance du zoulou, la langue parlée en Afrique du sud. Il devint chercheur honoraire à l’Université d’Afrique du Sud (UNISA), puis étudiant du troisième cycle. En 2006, il obtint un Doctorat en Littérature et Philosophie (DLitt et Phil) de cette même université après avoir soutenu sa thèse: Umoya Wamagama (The spirit of the words), une étude démontrant une certaine relation linguistique entre le zoulou et le créole haïtien.

Pendant son deuxième exil, le seule mention de son nom suscita bien des émotions dans le pays et dans les colonies haïtiennes d’outre-mer. Son parti fut fracturé par des luttes internes, l’exode de quelques membres influents qui se sont laissés prendre par l’appât du gouvernement de René Préval et un acharnement des Conseils Électoraux à le disqualifier lors des élections de 2006 et de la fin de 2010.

Il revint en Haiti le 18 mars 2011, accueilli par des milliers de partisans au grand dam de ses ennemis et détracteurs qui voulaient empêcher ce retour arguant que sa présence dans le pays, à la veille d’une élection (20 mars) pourrait avoir des conséquences graves sur le processus électoral. Les États-Unis ont même fait des pressions sur l’Afrique du Sud pour le retenir dans ce pays.

Quoiqu’on puisse penser de lui aujourd’hui, Aristide, qui dit retourner au pays pour se consacrer uniquement à l’éducation et à ses oeuvres sociales, reste encore, aux yeux de plus d’uns, un leader adoré; pour d’autres, il est un énigme; mais pour ses ennemis de toujours, il demeure au mieux un opportuniste politique et, au pire, la personnification du mal, même quand ses démarches philanthropiques et en faveur de l’éducation, avec l’université qui porte son nom, et de la santé des masses, avec la construction d’un hôpital universitaire, projettent une vue opposée. Quant aux reporters locaux et étrangers, ils suivent de très près ses démarches et ne se font pas prier pour publier des déclarations qui lui sont attribuées, surtout celles qui appuient l’image qu’ils se font de lui. Un fait demeure certain, sa popularité suscite l’envie de plusieurs leaders politiques.

Il est aujourd’hui le chancellier de l’Université de la Fondation Dr Aristide.

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  • Pouki? [Haiti? : s.n., 19–]
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  • Tout homme est un homme. / en collaboration avec Christophe Wargny. Paris : Editions du Seuil, c1992.
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